Télécharger Installer Présentation Configuration Indexation Recherche OAI Entrepôts Moisson Javadoc Référence API-XSP Migration Schemas Performances | SDX et le protocole OAI-PMHLe projet OAI (Open Archives Initiative ) a pour objectif de promouvoir l'interopérabilité des systèmes d'information documentaire en facilitant et automatisant l'échange de métadonnées à propos des ressources qu'ils gèrent. SDX étant lui-même un système documentaire, il était tout à fait naturel de s'intéresser à ce protocole. Depuis la version 2.2, SDX supporte entièrement le protocole OAI-PMH , à la fois comme entrepôt et moissonneur. Le fonctionnement du protocole OAI est relativement simple et se fonde sur deux rôles bien distincts : un entrepôt OAI rend disponible des métadonnées, un moissonneur va chercher des métadonnées dans des entrepôts. Le protocole s'intéresse uniquement à la communication entre ces deux intervenants, et non à la manière dont l'entrepôt et le moissonneur vont gérer leurs données. Par ailleurs, cette communication s'effectue simplement via le protocole HTTP et des URLs simples. Les métadonnées qui circulent ainsi entre des entrepôts et des moissonneurs OAI sont nécessairement en format XML. Le protocole oblige les entrepôts à fournir des métadonnées à propos de leurs ressources en format Dublin Core non qualifié , mais, et c'est très important, ils peuvent également fournir des métadonnées selon d'autres formats, d'autres vocabulaires. Ainsi, même si le Dublin Core est obligatoire, l'OAI ne se limite aucunement à ce format. Les interactions sont toujours initiées par un moissonneur, qui va interroger un entrepôt situé à une certaine adresse (URL). Les demandes effectuées par le moissonneur sont appelées des verbes ; le protocole prévoit 6 verbes qui donnent une bonne idée des possibilités offertes.
Comme on peut le constater, ce protocole est très simple. Les informations importantes sont les identifiants (uniques et obligatoires), les enregistrements, les formats de métadonnées et les ensembles. Toutefois, une telle description ne mentionne pas deux autres aspects intéressants du protocole : les réponses peuvent être envoyées par partie (des groupes de 100 à la fois par exemple) et les entrepôts doivent également signaler les enregistrement supprimés, ce qui permet une parfaite synchronisation entre les outils qui récupèrent les informations du moissonneur et les données gérées par l'entrepôt. |
Auteur : Martin Sévigny ( AJLSM ) - 2003-12-01 |